Nous avons debarque dans la "cidade baixa" (ville basse) qui correspond a la zone portuaire.
Puis nous avons pris l'Elevador, un grand assenceur, afin d'atteindre la "cidade alta" (ville haute) qui cache son magnifique centre historique.
Sa situation en hauteur constuituait une protection naturelle contre les Indiens.
En 1538 les premiers africains noirs furent amenes de Guinee et depuis ce temps, les traditions africaines, profondement enracinees, valent a Salvador son nom d' "ame africaine du Bresil".
A peine arrives, plusieurs personnes nous ont mis en garde contre les dangers de la ville, il faut dire que le Bresil atteint des records en matiere de criminalites (55 000 meurtres / an), meme si ce genre d'histoires ne touche que tres rarement les touristes, nous resterons vigilants mais comme dans toutes les grandes villes, les pick pockets restent le principal "danger".
Des les premiers pas, nous avons ete seduits par les rues pavees jalonees d'eglises richement decorees comme la fameuse Igreja Sao Francisco ou la feuille d'or est utilisee a l'intereur comme du papier peint !
Aux abords des eglises, on nous a offert des rubans (fita) que l'on nous a noue autour du poignet en faisant 3 noeuds qui correspondent aux 3 voeux auquels on a le droit et qui se realiseront quand le bracelet cedera !
Apres avoir vadrouille toute la journee dans cette belle ville coloree, nous avons repris le ferry bien fatigues et avons passe une derniere nuit sur l'ile.
Le lendemain, en panne de gaz, nous avons repris la route pour acheter une bouteille bresilienne et avons rencontre Gilbert, un bresilien qui a etudie le francais, proprietaire d'un elevage de 2000 boeufs, modeste nous dira t-il pour le Bresil !
Il nous a propose son aide afin de trouver un adapateur pour notre nouvelle bouteille, puis nous a invite chez lui pour partager le plat national du Bresil : un "fejoiada" (sorte de ragout a base d'haricots rouges cuits avec de la viande accompagne de riz) !
Nous avons apprecie cette rencontre qui nous a beaucoup appris sur la culture, l'histoire, l'economie....du Bresil.
Apres le repas, il nous a fait une petite demonstartion avec deux de ses chevaux qu'il utilise pour une sorte de "rodeo" local !
Il etait assez tard quand nous avons repris la route et sommes arrives a la tombee de la nuit a Valenca, une petite ville sur la cote.
Difficile de trouver un bivouac sympa a cette heure la, heureusement, un francais nous a aborde et nous a propose de venir stationner devant chez lui dans un quartier residentiel situe a deux pas de la plage.
Nous avons accepte avec joie et plus qu'un stationnement, c'est une famille tres sympa qui nous a acceuilli et nous a propose de loger dans leur bungalow au fond du jardin !
Nous y avons passe 4 jours et avons partage nos soirees ensemble autour de bons repas, les enfants tres vite devenus amis, ont alterne entre les jeux dans le camping car et la chambre d'Aurelien et Elodie.
Cette rencontre aura ete tres agreable, encore merci pour tout Christophe et Johanna !
A present cap au sud en longeant la cote, 1400 km nous separent de Rio de Janeiro ou nous devons donner les clefs du van le 15 septembre !
A nous la mer, le sable chaud, les cocotiers, les dunes de sable et les criques sauvages !
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